Alopécie sous chimiothérapie

Dissimuler la chute des cheveux en période de chimio et post chimio : les solutions pour se sentir belle

Chaque année, Octobre Rose nous rappelle l’importance du dépistage du cancer du sein. A cette occasion, nous allons évoquer le sujet sensible de la chute des cheveux, ainsi que la gestion de la repousse.

Car loin d’être une futilité, continuer à se faire belle est une aide précieuse pour lutter contre la maladie. Restaurer son estime de soi est un pas vers la guérison. Se sentir bien dans sa peau passe par une image positive, réfléchie par le miroir, avant même le regard des autres.

Le turban ou le foulard chimio pour la maison

En premier lieu, nombreuses sont les femmes à se faire couper les cheveux à ras lorsque l’alopécie se déclare. Procéder ainsi les rend moins démunies face à cette cause de souffrance supplémentaire en lien avec leur féminité.

Pour habiller la tête, le foulard et le turban chimio sont les coiffes les plus adoptées à la maison. Pour que le port reste confortable, il est essentiel de privilégier les matières nobles. Les étoffes dédiées, sont choisies pour leurs propriétés respirantes et leur douceur. Elles enveloppent le crâne tout en laissant respirer le cuir chevelu. Cependant, ces accessoires ne font pas l’unanimité portés en extérieur car peut-être trop connotés. Aux yeux de la principale intéressée, le fait qu’aucun cheveu ne dépasse en révèle l’absence.

La solution mode pour cacher l’alopécie

Il fallait pour cela qu’une jeune femme qui ait elle-même vécu un cancer du sein se penche sur la question. De-là est née la marque Les Franjynes qui combine textiles et prothèses capillaires à l’allure plus vraie que nature. Le plaisir de se coiffer se conjugue avec le plaisir d’associer les couleurs à ses tenues, surtout lorsque le rendu est insufflé d’une touche peps et élégante. Il est impossible de ne pas y trouver son style !

Par son expérience et ses créations, Julie démontre à chacune que l’on peut retrouver l’agrément d’être coquette, une arme de plus à son arc contre la maladie.


La perruque

La simple évocation de perte de cheveux fait penser à la perruque. Qu’il s’agisse d’une perruque en cheveux naturels ou d’une perruque en cheveux synthétiques, il faut y mettre le prix si l’on veut que le résultat soit naturel. En effet, la première est onéreuse de facto tandis que la seconde doit être de belle facture pour être indétectable. La fabrication des fibres synthétiques s’est considérablement améliorée ces dernières années. Plus la qualité est élevée, plus le rendu est réaliste. Cependant, aussi réussie que puisse être une version synthétique, elle n’autorise pas le changement de coiffure. Ses fibres ne supportant pas la chaleur, tout brushing est proscrit. Elle se lave avec un shampoing spécial toutes les 10 à 15 utilisations et se sèche à l’air libre sur un porte perruque.

Laissant respirer le cuir chevelu, ces solutions pour dissimuler la perte de cheveux ne retardent pas la repousse. Elles accompagnent toute la durée du traitement de chimiothérapie et les mois qui suivent. La perte de cheveux intervient en général dans les deux à trois semaines après la première cure de chimio. Ensuite, la racine capillaire retrouve ses fonctions de croissance entre quatre et huit semaines à l’issue de la dernière séance. Armez-vous de patience, et vous retrouverez une chevelure souvent plus volumineuse qu’à l’origine.


Laurence
Coach de vie spécialisée dans le développement personnel et le bien-être, je me passionne depuis toujours pour l'humain.

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